Autoportraits des poètes-romanciers :

"Eucharis me dit que c'était le printemps"


L'autoportrait du poète :


pour un manifeste poétique "générationnel"...

dans le cadre d'une aventure d'écriture romanesque :


"On ne pense que par images, si tu veux être philosophe, écris des romans", Camus


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Le roman "générationnel" d'un collectif de poètes lycéens

Titre provisoire : A la recherche du poète inconnu/disparu (?)


Les poèmes du "Cénacle générationnel 2012" des internautes lycéens

contribueront à la création d'un collectif de personnages :



http://tempoepoesie.blogspot.com


"au fond, ce que j'aimerais faire, c'est de la poésie"

Un nid pour quoi faire
, Olivier Cadiot


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Making of du roman collectif "générationnel"

L'art et le lycéen dans sa ville : Paris
(dans son école, dans ses voyages...)

Le roman et ses personnages : visions de l'homme et du monde


"L'art n'est pas une question de technique, mais de vision", Marcel Proust, Le Temps retrouvé


Comment participer ?


Romancier "en devenir", vous pouvez commencer à envoyer dès aujourd'hui vos poèmes et propositions de synopsis et de chapitres (débuts de romans et chapitres initiatiques) :

tempoe@hotmail.fr


Le personnage (ou le collectif de personnages) lycéen et romancier-poète en devenir est cultivé : il lit, fréquente régulièrement les lieux artistiques et s'engage dans une aventure d'écriture sans pour autant renoncer à l'écriture d'une aventure.

Les chapitres du roman sélectionnés par Le Comité éditorial des lycéens et le Bureau des lecteurs composé d'artistes professionnels ou amateurs engagés personnellement dans un processus de création artistique paraîtront au fil des propositions de chapitres de même que les comptes-rendus critiques de ces chapitres, dans la mesure où ils participeront de façon constructive à cette aventure d'écriture collective.


Fin janvier 2012, un synopsis de 25 à 30 chapitres sera mis en ligne afin que les romanciers internautes puissent contribuer à l'écriture collective de ce roman en proposant la rédaction du chapitre de leur choix.

"Le style c'est l'homme-même", Buffon


http://tempoestyle.blogspot.com




Le dialogue initiatique : le viatique

"Deviens ce que tu es", Nietzsche



Le synopsis du roman : le parcours initiatique

"poète de (ta) propre vie", Goethe


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"Tempo è galant'uomo"


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Making of du roman collectif "générationnel" des lycéens 2012:

La construction romanesque : le synopsis


Une aventure d'écriture romanesque qui tendrait, suivant la voie ouverte par les "nouveaux romanciers" à promouvoir "l'aventure d'une écriture" sans pour autant renoncer "à l'écriture d'une aventure" .


I - Un synopsis chronologique ou "en étoile"* ?



"Abstraction faite de la richesse de leur contenu, j'admire moins, comme réalisations au sens de Cézanne -- et ceci pour des raisons d'ouvrier -- les livres qui prolifèrent et rayonnent en liberté autour d'un thème central que les grands récits romanesques strictement réglés par la chronologie."

en lisant, en écrivant, Julien Gracq

* "en échange de toutes les souples commodités que donnent les ouvrages composés en étoile, il est une arme, une des plus prestigieuses de l'arsenal romanesque, dont ils se privent : la pression cumulative que vient exercer sur les dernières scènes d'un roman (la mort de Madame Bovary par exemple) la série engrangée et sans rupture des épisodes qui les précèdent",

en lisant, en écrivant, Julien Gracq


II - Continuité ou discontinuité romanesque ?


du "topique balzacien" au nouveau roman...

Illusions perdues, Balzac : le portrait du "poète" Lucien de Rubempré (à suivre)




Le roman et ses personnages : visions de l'homme et du monde (EAF)



"Il semble bien que, des quatre grands du roman français, Stendhal, Balzac, Flaubert et Proust, c'est Balzac aujourd'hui qui fait figure de délaissé par la critique", Julien Gracq, En lisant en écrivant (p.21)


"Emma silencieuse regardait tourner les roues"


Paul Valéry : "La marquise sortit à cinq heures"


Roland Barthes, Littérature et réalité : "l'illusion référentielle"


"La parole humaine est comme un chaudron fêlé où nous battons des mélodies à faire danser les ours, quand on voudrait attendrir les étoiles." Flaubert, Madame Bovary


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Barthes, Les Nouveaux chemins de la connaissance, sous la direction de Raphaël Enthoven :

ANTIMODERNISME (69) : entretien radiophonique avec Antoine Compagon, sur France-Culture (janvier 2010)


"Même le roman de Proust, quand il en fait l'éloge, dans cette tierce forme, comme il dit, ce n'est ni un roman ni un essai, mais quelque chose qui tient du roman et de l'essai. C'est donc un peu l'idéal vers lequel il voudrait aller." (A.C.)


"Mais le fragment interdit très largement le roman" (A.C.)


"Mais c'est aussi le même Barthes qui faisait l'éloge de la textualité, de la fragmentation et qui, le soir, quand il rentrait chez lui, avant de s'endormir, lisait Monte Christo. Il avait donc, bien entendu, ce goût pour la narration et pour le roman." (A.C.)



A.C. : Il faut ajouter que cette écriture est fragmentaire... Ce qui est essentiel dans le haïku, c'est cette notion de fragment, vers laquelle Roland Barthes va de plus en plus. Toute son écriture est fragmentaire à partir de Roland Barthes par Roland Barthes, qui marque l'avènement du dernier Barthes. On découvre dans ce recueil autobiographique, recueil de fragments, les amorces de tout ce qu'il fera dans les années qui suivront. Barthes a trouvé dans les fragments le moyen de casser l'emphase, la discursivité, ce qu'il appelle le nappé...


R.E. : Le nappé, il en parle à propos des fiches cuisine de ELLE... dans Mythologies.


A.C. : ... casser la dialectique, casser tout ce mouvement qui fait du discours un élément d'autorité.


R.E. : Alors c'est magnifique, très bien. Le fragment c'est utile pour casser. Mais, en même temps, est-ce que cet amour du fragment, cette fragmentation de son style, cette dilection de Barthes pour le discontinu, ne le privent pas, n'expliqueraient pas l'incapacité qu'il reconnaît lui-même à produire le roman dont il ne cesse de penser à la préparation ? Vous le citez. Le dernier cours de Barthes : "Hélas, en ce qui me concerne, dit-il, il n'en est pas question, je ne puis sortir aucune oeuvre de mon chapeau, et de toute évidence sûrement pas ce roman dont j'ai voulu analyser la préparation." Est-ce que Barthes ne paie pas trop chair cette volonté de casser, cet attachement au fragment, cette fragmentation qui lui interdit la continuité figurative et narrative du romanesque ?


A.C. : Vous avez raison. Dans ce cours sur La Préparation du roman, il y a un très long moment sur la forme qui peut être celle de ce roman. Etant donné que Barthes est dans le refus du continu, il lui devient très difficile d'imaginer un roman qui serait autre chose qu'un album. Même le roman de Proust, quand il en fait l'éloge, dans cette tierce forme, comme il dit, ce n'est ni un roman ni un essai, mais quelque chose qui tient à la fois du roman et de l'essai. C'est donc un peu l'idéal vers lequel il voudrait aller. Il est obligé de reconnaître que le roman de Proust est un roman "nappé". Il n'y a pas plus nappé, il n'y a pas plus continu que le roman de Proust.


Barthes, Les Nouveaux chemins de la connaissance, sous la direction de Raphaël Enthoven :

ANTIMODERNISME (69) : entretien radiophonique avec Antoine Compagnon, sur France-Culture (janvier 2010)